Test du Samsung Galaxy Z Fold 5 : une excellente déception (2024)

Contrairement à son petit frère, le Galaxy Z Flip 5, le Z Fold 5 a moins de concurrence sur le marché européen. À l’exception du Honor Magic Vs, dont le successeur devrait être présenté à la rentrée, aucun autre smartphone ne fait sérieusem*nt concurrence au Galaxy Z Fold 5 dans nos contrées.

Cela n’empêche pas Samsung de faire évoluer son produit, sans pour autant révolutionner la formule. Comme vous allez le voir dans ce test, les modifications sont mineures, mais ne retirent en rien ses qualités au smartphone, ou plutôt à la petite tablette pliante.

Prix et date de sortie du Samsung Galaxy Z Fold 5

Le Samsung Galaxy Z Fold 5 est disponible en trois couleurs: noir, crème et bleu. Deux coloris supplémentaires sont disponibles, mais uniquement sur le site de Samsung: Argent et Cobalt.

Comme pour le Z Flip 5, la date de sortie du Samsung Galaxy Z Fold 5 est fixée au 11 août 2023.

Le smartphone pliant est vendu à partir de 1899€ dans sa version avec 256 Go de stockage. Comptez 2039€ pour la version 512 Go et 2279€ pour la version. Pendant la période de précommande qui se termine le 10 août, Samsung propose sur son site la version 512 Go au prix de la version 256 Go.

Un design raffiné

Après avoir passé plusieurs jours avec le smartphone, force est de constater que Samsung a réussi à améliorer sa formule en proposant un Galaxy Z Fold 5 plus abouti que son prédécesseur. Cela passe en grande partie par sa nouvelle charnière en «goutte d’eau» qui permet au téléphone de se fermer complètement à plat.

Les plus tatillons remarqueront encore un minuscule espace, mais rien de dramatique. Certes, la certification IPX8 du Galaxy Z Fold 5 lui permet d’être étanche à l’eau, mais pas à la poussière. Attention donc à bien le ranger lorsque vous allez à la plage.

Le smartphone semble malgré tout très robuste. Du cadre en aluminium Armor en passant par la protection en verre Gorilla Glass Victus 2 et la garantie de 200000 ouvertures et fermetures minimum pour la charnière, le Z Fold 5 et a été conçu pour résister à l’épreuve du temps.

Cette nouvelle charnière offre au Z Fold 5 une véritable cure d’amincissem*nt. Une fois plié, le téléphone ne fait plus «que» 13, 4 mm d’épaisseur, contre 15,8 mm sur le Galaxy Z Fold 4. Le smartphone perd aussi 10 g sur la balance, pour descendre à 253 g. À titre de comparaison, le Honor Magic Vs pèse 261 g, l’iPhone 14 Pro Max 240 g et le Galaxy S23 Ultra 234 g.

Oui, le smartphone reste lourd dans l’absolu, mais une fois plié, il est beaucoup moins large qu’un Galaxy S23 Ultra ou qu’un Google Pixel 7 Pro, pour ne citer qu’eux. Il est en revanche bien plus épais. Certains trouveront peut-être cette surface d’affichage moins confortable, mais il suffit alors de le déplier pour profiter de l’écran interne XXL qui fait toujours son effet.

La pliure au milieu de l’écran interne est toujours visible, mais devient presque imperceptible lorsque vous vous trouvez en face avec l’écran allumé. Cela reste malgré tout un point sur lequel Samsung à une belle marge de progression.

Le capteur selfie, situé sous l’écran interne, est toujours visible. Mais son positionnement intelligent à côté des icônes fait qu’on l’oublie rapidement. Le lecteur d’empreintes, très réactif, est intégré au bouton de mise sous tension, qui se trouve lui-même sur la tranche de l’appareil.

Les bordures de l’écran interne sont bien plus fines que celles de l’écran externe, ce qui vient renforcer l’immersion lorsque vous regardez des contenus multimédias. En revanche, la dalle de 7,6 pouces et son format «carré» affichent immanquablement de larges bordures noires lorsque vous regardez une vidéo au format 16:9.

Des écrans qui en mettent plein les yeux

Les deux écrans du Samsung Galaxy Z Fold 5 profitent d’un taux de rafraichissem*nt dynamique qui peut monter jusqu’à 120 Hz. En revanche, l’écran externe ne descend que jusqu’à 48 Hz, contrairement à l’écran interne qui peut aller jusqu’à 1 Hz, lors des images statiques sont affichées.

Une configuration qui n’a pas changé par rapport au Z Fold 4, avec un écran externe de 6,2 pouces au ratio 23.1:9 et une définition de 904 × 2316 pixels. Si vous vous sentez à l’étroit sur ce denier, vous pourrez toujours ouvrir le téléphone pour profiter du grand écran interne de 7,6 pouces qui a une définition confortable de 1812 × 2176 pixels.

Ecran: le Samsung Galaxy Z Fold 5 face à la concurrence

Ce dernier prend tout son sens lorsque vous faites du multitâche, avec la possibilité d’afficher trois applications en même temps. Le confort pour regarder des vidéos est également là, malgré le «problème» de bordures noires évoquées plus haut. En revanche, les jeux profitent bien de toute la surface d’affichage du grand écran.

Niveau colorimétrie, les deux dalles OLED (au contraste infini) affichent des couleurs vives par défaut. Avec des delta E de 5.46 et 5.3, nous sommes assez loin d’un score idéal qui serait situé sous les 3. En sélectionnant le mode d’affichage «naturel», l’écran externe descend à 3.3 et l’écran interne à 2.46, ce qui est déjà bien mieux. Notez que ce réglage ne peut pas être différencié pour chaque écran.

Samsung a annoncé avoir augmenté le niveau de luminosité des écrans de son Galaxy Z Fold 5, ce que nous avons pu vérifier dans notre 01Lab. Ainsi, l’écran externe affiche en moyenne 1098 cd/m2 et un pic lumineux (HDR) à 1491 cd/m2. L’écran interne fait encore mieux avec 1191 cd/m2 en moyenne et un pic mesuré à 1485 cd/m2.

Une luminosité impressionnante que seul le Galaxy S23 Ultra proposait jusqu’à présent d’après nos tests. Ainsi, le confort d’affichage est assuré dans toutes les conditions lumineuses et utiliser le Z Fold 5 est un régal pour les yeux.

Des performances de premier plan

La puce Snapdragon 8 Gen 2 optimisée pour les appareils Galaxy a déjà montré toute sa puissance sur le S23 Ultra. Les résultats obtenus sur ce SoC sont logiquement du même ordre pour le Z Fold 5. Les deux téléphones se tiennent tête sur les benchmarks AnTuTu, Geekbench et GFXBench. Le Z Fold 4, le Magic Vs et l’iPhone 14 Pro Max sont distancés.

AnTuTu: le Samsung Galaxy Z Fold 5 face à la concurrence

Geekbench: le Samsung Galaxy Z Fold 5 face à la concurrence

La puce de Qualcomm, les 12 Go de RAM et le stockage UFS 4.0 offrent au Z Fold 5 une réactivité de tous les instants. Vous pourrez ouvrir autant d’applications que vous le souhaitez, aucun ralentissem*nt ne viendra gâcher l’expérience.

Côté graphique, le Z Fold 5 n’hésite pas à brider ses performances jusqu’à 50% pour éviter la chauffe lorsqu’il est fortement sollicité. Sur 3DMark, cela se traduit par un score de stabilité de seulement 50,4% et une amplitude de température importante de 22,55°C.

GFXBench: le Samsung Galaxy Z Fold 5 face à la concurrence

3DMark et température: le Samsung Galaxy Z Fold 5 face à la concurrence

Mais ces chiffres ne doivent pas vous inquiéter dans la mesure où le Z Fold 5 est un téléphone tout à fait recommandable pour les joueurs mobiles exigeants.

Sans atteindre le niveau de confort d’un ROG Phone dans ce domaine, il a été en mesure de faire tourner le très gourmand Genshin Impact à 60 i/s sans aucun ralentissem*nt. Après 15 minutes de jeu, le téléphone ne chauffe pas excessivement.

Autonomie et charge: une journée, pas plus

Avec sa batterie de 4400 mAh, le Galaxy Z Fold 5 n’est clairement pas le smartphone haut de gamme le mieux équipé. Ajoutez à cela le fait que le téléphone embarque deux écrans très lumineux, dont un de 7,6 pouces, et on voit mal comment le téléphone pliant de Samsung pourrait battre des records d’endurance.Dans un premier temps, les tests du 01Lab viennent confirmer nos craintes. Avec 15h43 d’autonomie en streaming vidéo pour l’écran externe et 13h59 pour l’écran interne, le Z Fold 5 fait mieux que son prédécesseur, mais nous sommes encore loin de l’autonomie d’un smartphone haut de gamme «classique» comme le Galaxy S23 Ultra ou l’iPhone 14 Pro Max.

Autonomie et charge: le Samsung Galaxy Z Fold 5 face à la concurrence

Après une semaine d’utilisation, nous n’avons jamais réussi à aller au-delà d’une journée d’autonomie sans devoir passer par la case recharge. Avec des journées plus ou moins intenses à base de navigation web, de vidéos YouTube et de photos, le Z Fold 5 terminait toujours la journée autour des 15% de batterie vers 21h.

Certes, nous l’avons beaucoup sollicité et regarder des vidéos sur l’écran interne consomme logiquement pas mal d’énergie. Si vous passez plus de temps sur l’écran interne, vous pourrez évidemment tenir plus longtemps, mais ce serait se restreindre par rapport à tout ce que le téléphone peut offrir.

Avec une batterie identique, une puce mieux optimisée, mais aussi des écrans plus lumineux, le Z Fold 5 progresse peu par rapport à son prédécesseur, mais assure l’essentiel.

Avec sa charge filaire de 25W, le Galaxy Z Fold 5 met 26 minutes pour retrouver 50% de batterie et 1h09 pour atteindre les 100%. En 2023, c’est long. Vous pouvez aussi profiter de la charge sans fil 15W, avec laquelle il faudra se montrer encore plus patient. Aucun chargeur n’est fourni dans la boîte.

Interface

On ne présente plus l’interface One UI de Samsung qui en est à sa version 5.1.1 et qui repose ici sur Android 13. Les fondamentaux sont là, avec un excellent niveau de personnalisation et une bonne ergonomie du menu des paramètres.

Pour naviguer, le grand écran offre un confort sans pareil qui permet par exemple de rentrer dans un onglet spécifique sur la droite tout en gardant l’affichage des paramètres généraux sur la gauche.

L’interface sur l’écran interne du Z Fold 5. – Crédit: Samsung / 01net

On ne reviendra pas sur l’ensemble des fonctionnalités offertes par OneUI que nous avons largement abordées dans d’autres tests de smartphones Samsung. Penchons-nous plutôt sur les spécificités de l’interface que l’on ne retrouve que sur le Galaxy Z Fold 5.

La barre des tâches et le mode Flex

Commençons par la barre des tâches qui a été introduite avec le Galaxy Z Fold 4 et qui profite aujourd’hui d’une petite amélioration bienvenue: la possibilité d’afficher jusqu’à quatre applications récentes sur la droite, contre deux précédemment. Au total, ce sont 12 applications qui peuvent apparaitre, ce qui est très pratique pour le multitâche.

Car tout le sel de ce grand écran réside dans la possibilité d’afficher jusqu’à trois applications en même temps et de redimensionner les fenêtres à la volée. Regarder une vidéo ou faire un visio tout en consultant vos mails et en prenant des notes sur un éditeur de texte est tout à fait envisageable. Des usages qui offrent au Z Fold 5 le confort d’une petite tablette ou d’un ordinateur de poche.

La barre des tâches s’affiche lorsqu’au moins une application est déjà ouverte. Vous pouvez ensuite la faire apparaitre ou disparaitre en gardant votre doigt appuyé dans le coin inférieur gauche ou droit de l’écran interne.

La continuité de certaines applications entre les deux écrans est également bien pensée. Ouvrir une photo sur l’écran externe et l’afficher en grand sur l’écran interne est un bon exemple. Toutes les applications ne sont malheureusem*nt pas compatibles avec le grand écran et s’afficheront donc avec des espaces à gauche et à droite.

Comme sur le Galaxy Z Flip 5, le mode Flex est de la partie. Il permet de former l’affichage scindé sur les applications qui ne le prennent pas en charge nativement lorsque l’écran est plié pour être posé sur lui-même. L’interface de YouTube s’adapte automatiquement, mais pas celle de Google Chrome.

Pour ce dernier, il faudra donc activer le mode Flex dans les paramètres, puis appuyer sur l’icône qui s’affiche en bas à gauche de l’écran lorsque vous pliez l’écran. Un menu s’affichera alors sur la gauche pour proposer un pavé tactile qui permet de naviguer (très gadget), de prendre une capture d’écran, de baisser le panneau des notifications ou de scinder l’écran avec une autre application.

Audio: un bon son 👌

Le Z Fold 5 profite de haut-parleurs stéréo qui se trouvent sur les tranches supérieures et inférieures du téléphone. Ils offrent un son clair, puissant et équilibré, ce qui est loin d’être le cas de tous les smartphones.N’attendez pas de miracle non plus, les sonorités sont orientées sur les mediums (les voix) et les basses comme les aigus sont en retrait.

Le son Dolby Atmos est appréciable avec les écouteurs et la présence d’un égaliseur audio permet d’affiner les réglages en fonction de vos styles musicaux favoris. Pour les puristes de la qualité audio filaire, aucune prise mini-jack n’est de la partie.

Photo et vidéo: on prend les mêmes et on recommence

Le Samsung Galaxy Z Fold 5 reprend les mêmes modules caméras que ceux du Z Fold 4, à savoir:

• Un grand-angle de 50 Mpx, ouverture f/1.8, Dual Pixel, stabilisation optique (OIS)
• Un ultra-grand-angle de 12 Mpx, ouverture f/2.2, 123°
• Un téléobjectif de 10 Mpx, ouverture f/2.4, stabilisation optique (OIS), zoom x3
• Une caméra selfie sur l’écran externe de 10 Mpx avec ouverture f/2.2
• Une caméra selfie sous l’écran interne de 4 Mpx avec ouverture f/1.8.

Avant de parler de la qualité des photos et des vidéos, évoquons la versatilité offerte par le Z Fold 5 dans les prises de vue. Vous pouvez prendre des selfies avec le téléphone ouvert ou fermé ou le poser sur lui-même et mettre le retardateur pour vous passer d’un trépied.

Il est aussi possible d’utiliser l’écran externe comme retour pour vous prendre en selfie avec le bloc caméra principal, ou donner un aperçu de l’image aux personnes que vous allez prendre en photo.

Lorsque le téléphone est ouvert, vous pouvez aussi voir sur la gauche de l’écran les dernières photos et vidéos que vous venez de prendre et les sélectionner pour les supprimer ou les partager, sans ouvrir l’application Galerie. Pratique.

Grand-angle, ultra-grand-angle et zoom

Photos de jour. De gauche à droite et de haut en bas: ultra-grand-angle, grand-angle (principal), zoom optique x3, zoom numérique x10.

Le Galaxy Z Fold 5 profite d’un bon bloc caméra polyvalent. Les photos sont de qualité, avec un bon piqué sur l’ultra-grand-angle et le grand angle. Samsung pousse toujours au maximum la saturation pour avoir des couleurs chatoyantes, ce qui a le mérite de flatter l’œil, faute d’être «réaliste».

Photos de jour. De gauche à droite et de haut en bas: ultra-grand-angle, grand-angle (principal), zoom optique x3, zoom numérique x10.

Ajoutez à cela un téléobjectif qui offre un zoom optique x3 et vous pouvez prendre des photos de très bonne qualité dans une grande variété de situations. Lorsque les conditions lumineuses sont favorables, vous pouvez même pousser le zoom numérique jusqu’à x10 avec des résultats très satisfaisants. On vous déconseille en revanche le super zoom x30 qui offre un rendu tout juste passable.

Photos de jour. De gauche à droite et de haut en bas: ultra-grand-angle, grand-angle (principal), zoom optique x3, zoom numérique x10.

La dynamique est bonne, sans être exceptionnelle, mais le Z Fold 5 parvient à prendre de belles photos dans presque toutes les situations et c’est déjà très bien. Évidemment, on regrette que la marque n’ait pas poussé plus loin sur ce point et se contente de renouveler une formule qui fonctionne déjà. Les innovations du Z Fold 5 ne sont clairement pas à aller chercher du côté de la photo.

Quatre photos capturées avec le module principal (grand-angle) du Galaxy Z Fold 5.

Nuit

Photos de nuit. De gauche à droite et de haut en bas: ultra-grand-angle, grand-angle (principal), zoom optique x3, zoom numérique x10.

Sans être époustouflant, le mode nuit du Z Fold 5 est efficace. Les meilleurs résultats sont évidemment obtenus avec le module caméra principal (grand-angle). Le temps de pose est suffisamment court pour que les clichés ne souffrent pas d’un flou de bougé. Beaucoup de détails ressortent tout en gardant l’ambiance générale de la scène et sans donner l’impression de «voir comme en plein jour».

Photos de nuit. De gauche à droite et de haut en bas: ultra-grand-angle, grand-angle (principal), zoom optique x3, zoom numérique x10.

Samsung prouve encore une fois sa maitrise pour trouver le bon équilibre entre configuration matérielle et traitement logiciel pour obtenir de bons résultats. On reste malgré tout en cran en dessous d’un Galaxy S23 Ultra ou d’un Google Pixel 7 Pro concernant les clichés nocturnes.

Photos en basse luminosité : l’ultra grand-angle à gauche, le grand-angle à droite.

Portraits et selfies

Photo sans mode portrait à gauche, avec à droite.

Nous n’avons rien à reprocher au mode portrait qui est simplement excellent. Le détourage est très bon et flou d’arrière-plan efficace. Notez comment le téléphone parvient à identifier l’ensemble du sujet au premier plan pour proposer un effet de profondeur pertinent.

De gauche à droite: selfies sans mode portrait, selfie avec mode portrait et selfie avec le module caméra de l’écran interne (pas de mode portrait).

Même constat pour les selfies et le mode portrait de la caméra de 10 Mpx situé sur l’écran externe. Le rendu est convaincant. On ne peut pas en dire autant de la caméra de 4 Mpx qui se trouve sous l’écran interne.

Malgré un traitement logiciel important et visible avant d’avoir le rendu final de l’image, on ne peut que constater le manque de détail et l’exposition moins convaincante et le léger voile qui recouvre l’image.

Vidéos

Bien que les vidéos ne rendent pas hommage à leur qualité originale, on remarque l’impact du mode «super stabilité» sur la précision de l’image. Des saccades sont visibles et ce niveau de stabilisation donne l’impression de faire des tout petit* pas.

On préfère désactiver cette option pour un rendu plus naturel. La vidéo 8K à 30 i/s ne nous semble toujours pas être le meilleur compromis. Préférez la 4K à 60 i/s qui offrent, selon nous, le meilleur rapport qualité / fluidité.

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